Bioraffinerie : valorisation des sucres contenus dans les végétaux

De manière à optimiser toujours davantage les biomasses végétales lignocellulosiques, des recherches sont actuellement menées par la chaire de biotechnologie CentraleSupélec. Elles ambitionnent la transformation des pentoses (sucres) en molécules à forte valeur ajoutée. Wuyang Zhong, doctorant en 2e année, nous explique son travail de recherche.

Développement Durable

Les biomasses végétales lignocellulosiques contiennent naturellement différents sucres : certains à 6 carbones appelés hexoses, tel que le glucose qu’on retrouve dans la cellulose, et d’autres à 5 carbones appelés pentoses, contenus dans l’hémicellulose. La cellulose est déjà bien valorisée : en effet elle sert par exemple à produire du papier ou du bioéthanol. Aujourd’hui, on cherche à mieux valoriser l’hémicellulose qui est principalement utilisé pour l’alimentation animale.  En effet, les pentoses qu’ils contiennent peuvent être transformé en de nombreuses molécules d’intérêt : additifs alimentaires, tensio-actifs (savons, lessives, détergents), bioplastiques, cosmétiques et produits pharmaceutiques. Dans un but de développement durable et pour améliorer la rentabilité des filières agricoles, il convient de valoriser toute la biomasse végétale grâce à un système appelé bioraffinerie. C’est dans ce cadre que la Chaire de Biotechnologie s’intéresse à trouver développer de nouveaux procédés propres et économiques pour extraire et purifier les pentoses issus des hémicelluloses. 

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Dernière mise à jour : 17 décembre 2019

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