Projet de territoire, la stratégie de l’anticipation

Quelles sont les priorités pour notre territoire ? Les élus planchent sur la question, réponse en juin 2021. Véritable pierre angulaire de la stratégie de développement de la Communauté urbaine, le projet de territoire en cours de réflexion porte sur les 10 à 15 ans à venir.

Grand Reims

Riche de ses singularités, au premier rang desquelles un brassage entre ruralité et urbanité, le Grand Reims écrit page après page son histoire depuis sa création le 1er janvier 2017. Il se dotera en 2021 d’un projet de territoire… Ni plan d’action, ni document réglementaire, le projet de territoire prend la forme d’une feuille de route qui fixe un cap collectif pour le développement du territoire partagé par les 143 communes du Grand Reims.
Pour établir cette feuille de route, une large phase de concertation a été engagée en octobre 2020. Jean-Pierre Fortuné, vice-président en charge du projet de territoire, anime en ce sens un groupe de travail constitué d’élus et d’acteurs économiques.

Il rassemble dix élus issus des différents pôles territoriaux : Dimitri Oudin (Reims), Charles Gossart (Fismes Ardre et vesle), Patricia Durin (Tardenois), Romain Bonhomme (Beine Bourgogne), Azzedine Ait-Ihaddademe (Champagne Vesle), Martine Jolly (Nord Champenois), Alain Wanschoor (Reims Métropole), Pascal Lorin (Rives de la Suippe), Christophe Corbeaux (Vesle et Coteaux Montagne de Reims) et Christophe Mahuet (Vallée de la Suippe).

UNE DÉMARCHE CONCERTÉE

Aux côtés des élus, sont présents des acteurs du territoire liés aux compétences exercées par le Grand Reims : le directeur général de l’entreprise Soprema, le directeur du campus Sciences po, la directrice du réseau des transports Citura, la directrice générale du Crédit Agricole Nord-Est et le président de la maison de champagne Deutz. Les avancées du groupe de travail, réuni tous les quinze jours, font l’objet d’allers et retours auprès des conférences de territoire et du Conseil de développement du Grand Reims, ainsi que de restitutions devant les élus du Bureau communautaire.

« L’enjeu est transversal, indique Jean-Pierre Fortuné, il s’agit d’organiser les transitions, les mutations, les innovations vers un modèle équilibré, durable, résilient et appropriable par tous». L’étape de diagnostic et d’évaluation des données (démographiques entre autres) permettra d’établir les tendances pour les 10-15 ans à venir, qu’il s’agisse de l’organisation des transports ou des besoins en équipements, par exemple. La feuille de route sera présentée en juin pour entrer ensuite dans une phase opérationnelle !

Actus liées

Dernière mise à jour : 02 mars 2021

Cette page a-t-elle répondu à vos attentes ?

A lire aussi