
La bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle regroupe sur ces deux communes les industries de la bioraffinerie, la plate-forme d’innovation dénommée « Bioraffinerie Recherches et Innovations » (BRI) comprenant notamment des équipes de recherche privées (ARD) et publiques :
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La Chaire de Biotechnologie de CentraleSupélec
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La Chaire d’enseignement et de recherche en Agro Biotechnologies Industrielles d’AgroParisTech
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La Chaire de Bioéconomie industrielle portée par NEOMA Business School
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La chaire AFERE (Agro-ressources FERmentation Enzymes) de l'Université de Reims Champagne-Ardenne
Ces Chaires sont localisées au Centre Européen de Biotechnologie et de Bioéconomie (CEBB) dont l’inauguration scientifique a eu lieu le 1er décembre 2016 à Pomacle.
La Région Grand Est est en position de leader dans le domaine de la bioraffinerie, des agrocarburants, des molécules d’intérêt et des matériaux biosourcés produits grâce aux biotechnologies industrielles.
Les biotechnologies industrielles consistent en l’emploi de systèmes biologiques (levures, bactéries) pour la fabrication, la transformation ou la dégradation de molécules dans un but industriel. Elles sont utilisées dans un souci de performance économique et environnementale (substitution aux produits issus du pétrole).
La recherche agro-industrielle française, principalement basée à la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle, est destinée à générer un développement économique à partir des ressources agricoles du territoire, favorable à l’environnement, en lien avec le Pôle de compétitivité à vocation mondiale "Industries & Agro-Ressources" (IAR) porté par les Régions Grand Est et Hauts-de-France.
Nos doctorants témoignent : Wuyang - Chromatographie, pentoses
« Les biomasses végétales lignocellulosiques contiennent naturellement différents sucres : certains à 6 carbones appelés hexoses, tel que le glucose qu’on retrouve dans la cellulose, et d’autres à 5 carbones appelés pentoses, contenus dans l’hémicellulose. La cellulose est déjà bien valorisée : en effet elle sert par exemple à produire du papier ou du bioéthanol. Aujourd’hui, on cherche à mieux valoriser l’hémicellulose qui est principalement utilisé pour l’alimentation animale. En effet, les pentoses qu’ils contiennent peuvent être transformé en de nombreuses molécules d’intérêt : additifs alimentaires, tensio-actifs (savons, lessives, détergents), bioplastiques, cosmétiques et produits pharmaceutiques. Dans un but de développement durable et pour améliorer la rentabilité des filières agricoles, il convient de valoriser toute la biomasse végétale grâce à un système appelé bioraffinerie. C’est dans ce cadre que la Chaire de Biotechnologie s’intéresse à trouver développer de nouveaux procédés propres et économiques pour extraire et purifier les pentoses issus des hémicelluloses. »